Ségolène Royal a dit hier sur France Inter qu'elle souhaitait la création d'un grand parti de gauche qui rassemblerait de l'êxtrême gauche au centre gauche : Bravo !
Je ne suis pas forcément un grand fan de Ségolène Royal, mais ceci me paraît une évidence et c'est tout à fait le sens des messages que je publie sur ce blog.
Il faut aller de la gestion à l'utopie, il faut toutes ces composantes, en expliquant dès le départ que certains courants seront des viviers d'idées, des aiguillons qui nous rappellent la voie générale à suivre sur le court, moyen ou long terme.
Mieux vaut avoir un curseur, le défendre et expliquer comment on va le faire évoluer vers la gauche que pas de curseur du tout.
D'une part, ceci rassemblera un grand nombre d'électeurs qui pourront se rassembler sur des idées générales communes.
Depuis quelques années, la base électorale du parti socialiste s'est considérablement rétrécie car le parti socialiste a été obsédé par la synthèse. A trop vouloir faire la synthèse, on coupe les idées un peu à gauche, on les coupe un peu à droite et la taille de l'arbre diminue. On perd les électeurs d'extrême gauche qui repartent vers les Besancenot et on perd les électeurs du centre car on n'ose pas dire que l'on partage certaines de leurs idées de centre en matière économique.
François Hollande est responsable de cet état de fait.
En ne se positionnant ni comme celui qui veut construire une société socialisté afranchie du libéralisme, ni comme un gestionnaire qui embrasse le capitalisme, il a laissé planer des idées molles, sans saveur forte qui finalement ne satisfont personne.
Il est possible de dire à la fois "l'argent corrompt" et "le capitalisme est aujourd'hui le seul moyen qui permette de satisfaire le plus grand nombre".
mardi 13 novembre 2007
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